16 Mar
16Mar

Les origines


3 situations de crises s’entrechoquent et amènent le monde à des conjonctures périlleuses voir à des confrontations dévastatrices : 

1.     La crise du capitalisme US en 2008 qui a laissé des traces. 

2.     La pandémie qui remet en cause la mondialisation. Elle peut amplifier la relocalisation en Europe d’activités industrielles (mais à cout très élevé et partiellement) et les nationalismes. 

3.     Le conflit US/CHINE qui va perdurer. Les US utiliseront tous les moyens à leur disposition pour contrer la Chine. 

Mais la Chine n’est pas l’URSS que nous avons bien connue avant la chute du mur et après. Si l’URSS était une puissance militaire importante, elle était une naine sur le plan économique mondial, ce n’est pas le cas de la Chine. Non seulement la Chine c’est environ 20 % des richesses mondiales, mais un pays en pointe sur certains secteurs clefs et plus innovante que les US!


L’actualité


Les US vont jouer sur tous les registres : 

- Mouvement à Hong Kong passé, ils vont dénoncer le « génocide des ouïghours » (passant sous silence leurs propres turpitudes) et des valeurs qu’elles ne partagent pas avec les occidentaux. 

- Faire pression et de la propagande auprès d’alliés ou des « proches » telle qu’Union européenne, le Japon, la Corée, l’Australie et la Grande-Bretagne. Cette dernière se positionnant, à peine les accords de sortie de l’UE signés, comme le 51e état des US, par exemple en bannissant aussitôt la 5G. Au même moment, sur cette question, Thierry BRETON a rappelé l’UE prendra les mesures nécessaires en fonction de ses intérêts et non pas celles voulues par les US. À aujourd’hui, l’UE accepte les 5 G de Huawei (en avance techniquement) pour certaines installations, mais pas encore pour d’autres. 

- C’est avant tout une guerre technologique et psychologique (guerre des mots, des postures) et les US essaieront de rallier leurs alliés dont l’UE. Cependant, ces 5 dernières années et la politique TRUMP a ouvert les yeux à de nombreux qui mettent en avant leurs intérêts avant de suivre les US dans des positions belliqueuses vis-à-vis de la Chine.  

Les perspectives

- L’Union européenne doit être flexible face à un concurrent systémique comme la Chine. Depuis l’accord signé le 30 décembre dernier sur les investissements entre UE/chine, nous attendons de connaitre celui qui sera le pilote dans cet avion.

- L’Union européenne ne doit pas s’engager dans une logique conflictuelle, laissons cela à la GB qui a quitté l’UE le 1er janvier 2021.


M.P.